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Suite et fin de notre petite promenade dans le monde des fontes.
La dernière et plus répandue des options pour lettrer une bande dessinée étrangère est tout simplement d'utiliser une police de caractère préexistante. C'est plus simple, et moins coûteux, mais on risque de perdre un peu de ce qui faisait la spécificité de l'oeuvre d'origine. Sauf...

...Sauf lorsque l'auteur estime que son écriture n'est pas franchement géniale et qu'il aurait lui-même préféré pouvoir utiliser une police machine. C'est le cas de David Chelsea pour Chelsea in Love. Cet auteur est un grand maniaque du dessin tiré au cordeau et il a toujours regretté que son écriture ait un aspect irrégulier (et il ne savait pas lettrer sur ordinateur).




(Le lettrage de cet ouvrage a été réalisé par Anne Beauchard, qui participe également à un magnifique calendrier à paraître prochainement aux éditions Cambourakis).

...Ou alors lorsque la version originale était déjà en police machine. Auquel cas il suffit d'utiliser la même police de caractères ou une police voisine, comme dans le cas de Pedro & Moi de Judd Winick.




(lettrage réalisé par Pascale Buffaut, la diva du lettrage de comic books).

Compte tenu de la place prise par le texte traduit en français, on choisit en général une police moins haute que la police d'origine pour pouvoir éventuellement avoir plus de lignes dans la version française.

Il existe des variantes des options citées (lettrage manuel, création de police, police preexistante), mais il faut savoir s'arrêter !

Tag(s) : #infoscaetla
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