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Bonjour tout le monde,

Cela fait maintenant dix-sept ans que je rédige les messages sur ce blog, le moment est venu de passer la main à Marie, en charge de la com' chez çà et là, qui a donc la lourde responsabilité d'être notre porte-parole sur nos différents supports de communication. Vous allez gagner au change, notamment si vous aimez le latin... Je reviendrai parfois ici, en particulier pour le bilan des ventes annuelles.

See you soon

Serge

 

Cyan, Magenta, Jaune, trois couleurs primaires, trois couleurs dont la synthèse est à la base de toutes les autres, de cet infini de nuances possibles.

Ces couleurs complémentaires sont au centre de Cyan, le nouveau roman graphique de Lucia Biagi, qui met en scène une société dystopique où ces couleurs sont celles de la peau, et déterminent la classe sociale et la place de chacun dans la société. Elles font là aussi partie d'un même système, mais un système qui fonctionne bien différemment puisqu'il divise, discrimine et exclut.

Lucia Biagi nous plonge dans l'intrigue in medias res, nous projetant dans un commissariat alors que de nouveaux éléments liés à la « Tragédie du bord de mer » viennent d'être découverts vingt ans après. Quelques pages plus loin, on assiste aux retrouvailles de cinq anciens amis, Beca, Emil, Liv, Roman et Mina, une réunion au dessus de laquelle plane aussi le souvenir de cette tragédie, et celui d'un absent, du vide qu'elle a laissé.

Tout le roman graphique s'attache à éclaircir ce mystère (qui est aussi resté entier pour les protagonistes), tout comme celui qui entoure leur tragédie survenue le même jour : la mort de leur ami, l'absent, le sixième personnage de l'histoire, Yari. Par le biais de retours en arrière mis en parallèle avec le présent, l'enquête est déroulée, les personnages se dévoilent et sont dévoilés, et on découvre, au fil des tâtonnements des différents personnages sur lesquelles les chapitres se centrent alternativement, ce qu'il s'est passé vingt ans plus tôt. Mais au-delà de l'enquête, cette histoire, c'est celle de leur amitié, de leur jeunesse, de leurs engagements et de leurs combats – et ce qu'il en reste – pour une société plus égalitaire.

L'absurdité d'une telle société que met en avant la réflexion sur l'usage des couleurs, est également portée par des personnages forts et touchants qui se sont révoltés, battus et/ou se battent encore contre les discriminations.

Un beau et gros roman graphique de 480 pages, troisième publication de Lucia Biagi aux éditions çà et là, et une première pour moi, qui aie rejoint l'équipe, il y a aujourd'hui pile un mois !

Vale illustres lectores !

Marie

 

Un polar dystopique italien
Un polar dystopique italienUn polar dystopique italien
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